Date: 3 février 2014 - 7:00 pm
Lieu: FSS4007, 120 Université Privé , Ottawa

ALEX NEVE, Secrétaire-Général d’Amnistie Internationale Canada (Anglophone).

Présenté par le CÉPI, l’Association des étudiant-e-s en études des conflits et droits humains (AECH), et le Réseau de recherche sur les États fragiles (FSRN).
Gratuit. En anglais. Aucune inscription requise. Les places sont limitées et disponibles sur la base du « premier arrivé, premier servi ». Une tenue d’affaires décontractée est fortement recommandée.

Lisez l’article d’Alex Neve sur le blogue du CÉPI : Refugee Protection and Human Rights: Nothing Bogus About It

Audio:

[audio:http://web20.uottawa.ca/academic/socialsciences/cepi-cips/Neve_20140203.mp3]

Vidéo de l’événement:

Video aussi disponible sur le site web de CPAC.

Sur le plan global et national, l’engagement des gouvernements envers les éléments de base de la protection des réfugiés s’est affaibli et, ce qui est pire, a diminué  dramatiquement au cours des dernières années. Les nouvelles se remplissent d’histoires de bateaux entiers de réfugiés qui chavirent et se noient, et ce dans plusieurs parties du monde. Des pays, y compris le Canada, ont resserré leurs systèmes d’attribution du statut de réfugiés avec des politiques punitives et restrictives dans le but d’interdire aux réfugiés d’y entrer facilement.  Néanmoins, le besoin de protection pour les réfugiés demeure aussi urgent et important qu’avant, surtout en tenant compte de la crise syrienne. On perd souvent de vue dans ce débat  que la reconnaissance de cette protection  dépasse la simple impulsion humanitaire, les questions de décisions budgétaires ou le contrôle des frontières. À la base, la protection des réfugiés est une question de droits humains. Les réfugiés fuient à cause des infractions commises envers  ces droits, éprouvent davantage d’infractions en fuyant, et leurs volontés et besoins de revenir en sécurité ou de recommencer une nouvelle vie ailleurs est aussi une question de droits humains. Alex Neve présentera le cadre du respect des droits humains qui devrait être au cœur de chaque choix et chaque décision que prennent les gouvernements quand il est question de protéger les réfugiés.

Alex Neve est devenu le Secrétaire-Général de la branche anglophone d’Amnistie Internationale Canada en janvier 2000. Il a participé à de nombreuses missions de recherche d’Amnestie Internationale en Afrique, en Amérique Latine et au Canada, et a plusieurs fois été observateur de procès à Guantánamo Bay. Il a représenté Amnistie Internationale à des réunions internationales comme le Sommet des Amériques et le Sommet du Groupe des Huit, et a présenté devant plusieurs comités parlementaires canadiens ainsi que des organismes variés interaméricains et de l’ONU pour les droits de la personne. Il écrit fréquemment pour les médias et y apparait souvent, discourant à travers le pays sur maints sujets reliés aux droits humains. Antérieurement, il a pratiqué le droit à Toronto dans le secteur privé et dans une service communautaire d’aide juridique. Il a aussi enseigné le droit international en matière de droits de la personne et des réfugiés à Osgoode Hall Law School et a siégé sur la Commission de l’immigration et du statut du réfugié du Canada. Il détient une maitrise dans le droit international en matière de droits de la personne de l’Université d’Essex, et c’est un Officier de l’Ordre du Canada.

Pour obtenir plus d’informations à propos des événements de la semaine ECH, référez-vous au site web de l’Association des étudiant-e-s en études des conflits et droits humains.