Date: 25 octobre 2024 - 9h00 à 17h30
Lieu: DMS 4101, 55 Laurier Ave East, Ottawa
Les vidéos de tous les panels sont disponibles dans cette playlist.
Présenté par le Canadian Pugwash Group (CPG) et le Centre d’études en politiques internationales (CÉPI)
Le Canadian Pugwash Group et le Centre d’études en politiques internationales de l’Université d’Ottawa ont le plaisir d’organiser une conférence publique intitulée « Options de sécurité pour un monde en difficulté ». La conférence réunira des experts canadiens qui aborderont les sujets suivants :
La participation à cette conférence en personne est gratuite, mais une inscription préalable est nécessaire.
Ordre du jour
9h00-9h30 – Introductions et mise en situation
9h30-10h30 – Panel 1 : « Les cauchemars nucléaires : comment relancer la maîtrise des armements et le désarmement ? »
10h30-10h45 Pause café
10h45-11h45 – Panel 2 : « Contrer le danger des armes autonomes et gérer l’effet de l’IA »
11h45-12h45 – Panel 3 : « Construire l’avenir des opérations de paix de l’ONU »
12h45-14h00 – Déjeuner
14h00-15h00 – Panel 4 : « Comment prévenir la guerre dans l’espace ?
15h00-15h15 – Pause café
15h15-16h15 – Panel 5 : « Freiner le commerce mondial des armes et promouvoir la sécurité commune »
16h15-17h15 – Panel 6 : « Redynamiser la diplomatie canadienne en matière de sécurité »
17h15-17h30 – Remarques finales
Conférenciers :
Robin Collins est secrétaire du Canadian Pugwash Group et membre du conseil d’administration de l’Institut Rideau. Il rédige des chroniques pour Peace Magazine sur la guerre et la paix et les questions climatiques, ainsi que des critiques de livres pour Canadian Field-Naturalist. Il explore les alternatives de sécurité commune aux conflits et aux menaces existentielles.
Walter Dorn est professeur d’études de défense au Collège militaire royal et au Collège des Forces canadiennes. Il enseigne à des officiers du grade de major à celui de brigadier général, originaires du Canada et d’une vingtaine d’autres pays. En tant que « professeur opérationnel », il participe à des missions sur le terrain et assiste des organisations internationales, en particulier les Nations unies. Il a fait partie du groupe d’experts des Nations unies sur la technologie et l’innovation dans le maintien de la paix et a été actif dans la société civile, notamment en tant que contractant du CICR, président de la MFMC et président du CPG. Site web : www.walterdorn.net.
Alexandra Gheciu est professeure à l’École supérieure des affaires publiques et internationales (ÉSAPI) et directrice du CÉPI.
Cesar Jaramillo est directeur exécutif de Project Ploughshares. Ses domaines de prédilection sont le désarmement nucléaire, la protection des civils dans les conflits armés, les technologies militaires émergentes et le contrôle des armes conventionnelles. En tant que représentant de la société civile internationale, Cesar s’est adressé, entre autres, à la première commission de l’Assemblée générale des Nations unies, à la Conférence du désarmement, au Comité des Nations unies pour l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique, ainsi qu’aux États parties au traité de non-prolifération nucléaire et au traité sur le commerce des armes. Il a été invité à donner des conférences et des présentations dans des institutions universitaires telles que l’université de New York, l’université nationale de droit de New Delhi, l’université chinoise de sciences politiques et de droit de Pékin et l’université de Toronto. Cesar est titulaire d’une maîtrise en gouvernance mondiale de l’université de Waterloo et d’une licence en sciences politiques et en journalisme. Avant de rejoindre Project Ploughshares, il a bénéficié d’une bourse au Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI).
Matt Korda est le directeur associé du projet d’information nucléaire de la Federation of American Scientists, où il est co-auteur d’une estimation de source ouverte des forces nucléaires mondiales qui fait autorité. Les découvertes de Matt sur les armes nucléaires ont fait la une des journaux du monde entier, et son travail est régulièrement utilisé par les gouvernements, les décideurs politiques, les universitaires, les journalistes et le grand public afin de remettre en question les hypothèses et d’améliorer la responsabilité concernant les arsenaux et les tendances nucléaires.
Michael W. Manulak est professeur adjoint à la Norman Paterson School of International Affairs de l’Université de Carleton. Il est l’auteur de Change in Global Environmental Politics : Temporal Focal Points and the Reform of International Institutions (Cambridge University Press 2022). Ses travaux universitaires ont été publiés dans Review of International Organizations, Foreign Affairs et Global Environmental Politics. Il est coauteur du rapport du groupe consultatif Le Canada et les Nations unies : Repenser et reconstruire le rôle mondial du Canada. De 2015 à 2019, il a travaillé pour le gouvernement du Canada, principalement au sein du ministère de la Défense nationale, représentant le gouvernement à l’échelle internationale sur les questions de sécurité liées à la prolifération. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université d’Oxford (St. Antony’s College).
Branka Marijan est chercheuse principale à Project Ploughshares et chercheuse principale au CIGI. Elle est chargée de cours dans le cadre du programme de maîtrise en affaires mondiales à la Munk School of Global Affairs and Public Policy de l’université de Toronto. Chez Ploughshares, Branka dirige des recherches sur les implications militaires et sécuritaires des technologies émergentes. Son travail examine les préoccupations concernant le développement de systèmes d’armes autonomes et l’impact de l’intelligence artificielle et de la robotique sur les dispositions en matière de sécurité. Ses recherches portent notamment sur les tendances de la guerre, la protection des civils, l’utilisation des drones et les relations civilo-militaires. Elle est titulaire d’un doctorat de la Balsillie School of International Affairs, avec une spécialisation dans les conflits et la sécurité. Elle a mené des recherches sur les sociétés sortant d’un conflit et publié des articles et des rapports universitaires sur l’impact des conflits sur les civils et sur diverses questions de gouvernance de la sécurité, y compris la réforme du secteur de la sécurité. Branka suit de près les efforts de désarmement des Nations unies et participe à des consultations et conférences internationales et nationales. Elle est membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des études sur la paix et les conflits et chercheuse au Kindred Credit Union Centre for Peace Advancement de l’université de Waterloo.
Peggy Mason est la présidente de l’Institut Rideau des affaires internationales. Ancienne ambassadrice canadienne pour le désarmement auprès de l’ONU et experte des aspects politiques et diplomatiques de la formation au maintien de la paix de l’ONU, Peggy Mason est depuis juin 2014 présidente de l’Institut Rideau, un groupe de réflexion indépendant à but non lucratif qui se consacre à la recherche et à la défense de la politique étrangère, de la défense et de la sécurité nationale. À ce titre, elle fait entendre une voix progressiste sur des questions allant de l’impératif du désarmement nucléaire à la centralité de la résolution des conflits par l’ONU, en passant par le renforcement progressif du droit international.
Paul Meyer est chargé de cours en sécurité internationale et professeur adjoint d’études internationales à l’université Simon Fraser. Il est membre fondateur de l’Outer Space Institute, conseiller principal de ICT4Peace et directeur du Canadian Pugwash Group. Avant d’occuper ses fonctions actuelles en 2011, M. Meyer a mené une carrière de 35 ans au sein du service extérieur canadien, notamment en tant qu’ambassadeur du Canada auprès des Nations unies et de la Conférence du désarmement à Genève (2003-2007). Il enseigne un cours sur la diplomatie à la School for International Studies de SFU et écrit sur les questions de diplomatie canadienne, de non-prolifération et de désarmement nucléaires, de sécurité de l’espace extra-atmosphérique et de cybersécurité internationale.
Jennifer (Jen) Pedersen PhD travaille à l’intersection de la politique et de l’action publique. Actuellement conseillère principale en matière de législation et de politique auprès de Heather McPherson, porte-parole du NPD pour les affaires étrangères, Jen a passé une dizaine d’années à conseiller les parlementaires sur la politique en matière d’affaires étrangères et de développement international. Elle a notamment été conseillère principale en matière de politique humanitaire pour une organisation non gouvernementale canadienne et gestionnaire de programme sur la résolution des conflits pour une ONG basée à Bruxelles. Elle est titulaire d’un doctorat en politique internationale de l’université d’Aberystwyth et a publié des ouvrages sur les femmes et la guerre, le commerce des armes, le militantisme en faveur de la paix au Liberia, les conflits tribaux et la médiation au Yémen.
Alex Neve est professeur adjoint en droit international des droits de l’homme à l’Université d’Ottawa et à l’Université Dalhousie, et Senior Fellow à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa. Il a été secrétaire général d’Amnesty International Canada de 2000 à 2020. Il est titulaire d’une maîtrise en droit international des droits de l’homme de l’Université d’Essex et est officier de l’Ordre du Canada.
Jessica West dirige des recherches visant à promouvoir la paix et la sécurité dans l’espace extra-atmosphérique au sein de Project Ploughshares, un institut canadien de recherche sur la paix. Dans le cadre de ce travail, elle interagit régulièrement avec les principaux organes des Nations unies chargés des questions de sécurité et de sûreté spatiales. Elle s’intéresse également aux approches de la paix et du désarmement fondées sur la protection humanitaire et les perspectives de genre, ainsi qu’à l’impact des nouvelles technologies sur la sécurité spatiale, telles que la cyberconnectivité et l’intelligence artificielle.
Alexandra Volokhova est candidate au doctorat en IA à l’Université de Montréal et à l’Institut d’IA Mila — Québec. Ses recherches portent sur les applications de l’IA pour le bien social, comme la découverte de médicaments et la conception de matériaux. En outre, Alexandra s’intéresse aux implications éthiques et sociétales des applications militaires de l’IA et explore les moyens de résister à la militarisation de l’IA au sein de la communauté des chercheurs.
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