Date: 14 février 2019 - 1:30pm à 3:00pm
Lieu: FSS5028, 120 University Private, Ottawa
Presenté par le CÉPI et le RÉPI
Tandis que les coalitions progressistes continuent de s’opposer à la restructuration néolibérale, l’organisation de la gauche reste fragmentée et l’unité sous-jacente de la multitude des luttes de la classe ouvrière est insuffisamment théorisée. Surmonter ces obstacles théoriques et pratiques est une tâche urgente face à la fois aux tentatives renouvelées de l’État et du capital d’assurer la stabilité et d’approfondir l’intégration du marché dans les derniers coins intacts de la vie de la classe ouvrière, et aux menaces pour l’unité de la gauche générées par une compréhension étroite des notions de classe et d’identité. S’appuyant sur des recherches empiriques sur les luttes pour le logement et les services publics à Cape Town, en Afrique du Sud, cet article soutient que la théorie de la reproduction sociale peut fournir une théorisation intégrée des diverses expériences et luttes de la classe ouvrière. La théorie de la reproduction sociale récupère la classe en construisant à partir de l’expérience quotidienne matérielle pour générer une compréhension unificatrice de la lutte de classe au sein d’une totalité capitaliste dans laquelle la différence au sein de la classe est constitutive.
Adrian Murray, est un candidat au doctorat à l’École de développement international et mondialisation, à l’Université d’Ottawa