Date: 22 mars 2021 - 8h00 à 9h00
Lieu: en ligne
Presenté par le CÉPI, le réseau des études asiatiques, l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique, et la Chaire de recherche sur les études taïwanaises
Enregistrement requis: Eventbrite
Nous sommes confrontés aux défis de la définition de l’éducation à l’avenir lorsque les systèmes d’enseignement supérieur du monde entier seront confrontés à l’impact du COVID-19. Dans cette situation, comment le NCKU se positionne-t-il et développe-t-il un lien plus fort avec la communauté?
Conférencière principale: Prof. Huey-Jen Jenny Su, rectrice de l’Université nationale Cheng Kung (NCKU)
Prof. Huey-Jen Jenny Su est actuellement rectrice et professeure émérite de santé environnementale à l’Université nationale Cheng Kung (NCKU) à Taiwan. Ses efforts de recherche se sont principalement concentrés sur le thème des effets sur la santé liés à la pollution atmosphérique, avec un accent particulier sur les préoccupations mondiales croissantes concernant les risques microbiens en suspension dans l’air. Elle a également été membre expert du comité qui a préparé le rapport de l’Organisation mondiale de la santé concernant les directives concernant les agents biologiques dans l’environnement intérieur.
En 2015, la professeure Su est devenue la première rectrice des 85 ans d’histoire du NCKU. Elle a été honorée par son alma mater avec le prix de leadership 2017 de la Harvard T. H. Chan School of Public Health en pratique de la santé publique, qui récompense un diplômé qui a été un exemple exceptionnel de leadership efficace dans la pratique de la santé publique. De plus, la professeure Su a été citée pour son leadership exceptionnel parmi les 100 meilleurs chercheurs, universitaires, innovateurs et leaders primés dans l’édition 2018 du Asian Scientist Magazine. Elle a également reçu le prix de recherche exceptionnelle 2017 du ministère de la Science et de la Technologie de Taïwan. Elle a été citée parmi les 10 «Étoiles scientifiques de l’Asie de l’Est» pour sa pollution de l’air intérieur par la principale revue Nature.
Mot d’introduction:
M. Jacques Frémont est le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa. Nommé président de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec par l’Assemblée nationale du Québec en 2013, M. Frémont assumait jusque-là la direction de l’International Higher Education Support Program auprès des Open Society Foundations à New York. M. Frémont était auparavant doyen de la Faculté de droit à l’Université de Montréal, où il a en outre cumulé les fonctions de provost et de vice-recteur aux affaires académiques jusqu’en 2010. Il a été professeur invité auprès de plusieurs universités au Québec, au Canada, en Europe et en Asie, et il a publié, seul ou en collaboration, de nombreux ouvrages, articles et chapitres de livres dans le domaine du droit constitutionnel et du droit public. En 2012, l’Université de Montréal l’a nommé professeur émérite.
Nombre d’organismes internationaux ont fait appel à l’expertise de M. Frémont tout au long de sa carrière, pour des questions touchant aux droits de la personne, à la saine gouvernance et à la démocratie. M. Frémont a également dirigé plusieurs importants projets de coopération internationale dans le domaine des droits de la personne et de la formation judiciaire, et il n’a cessé de promouvoir l’enseignement supérieur aussi bien au Canada qu’ailleurs dans le monde.
M. Frémont est diplômé en droit de l’Université Laval (Québec) et il a poursuivi des études supérieures à l’Université York (Toronto). Il a reçu plusieurs prix et maintes distinctions, dont celles de chevalier de l’Ordre des Palmes académiques de la République française (2009) et de docteur honoris causa de l’Université Paul Cézanne (Aix-en-Provence) [2010].
Modérateur:
Prof. André Laliberté est professeur à l’École d’études politiques et titulaire de la Chaire de recherche en études taïwanaises à l’Université d’Ottawa. Son travail examine les liens entre le politique et le religieux à Taiwan et en République populaire de Chine dans le contexte de l’analyse de leurs régimes de bien-être, des transitions démocratiques et de la résilience des régimes autoritaires. Depuis 2019, il rejoint une équipe de recherche multidisciplinaire et internationale basée en France qui examine l’impact de la Chine sur la liberté de conscience. En 2019, il a été chercheur invité de la Fondation Humboldt à l’Université de Leipzig, où il a travaillé avec une équipe étudiant le processus de différenciation entre le politique et le religieux dans une perspective comparative, où il s’est concentré sur la liminalité de la philanthropie. Jusqu’en 2018, en tant que co-chercheur dans une équipe basée à Toronto, il examinait l’influence des systèmes de valeurs et des religions traditionnels sur les relations entre les sexes et l’économie politique du travail de soins en Asie de l’Est. Il est également chercheur affilié au Groupe Sociétés, Religions et Laïcités à Paris depuis l’automne 2013, et au Centre sur la religion et la société chinoise de l’Université Purdue depuis 2011.
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