Date: 16 mai 2012 - 1:00 pm
Lieu: FSS 5028, 120 University Private
USHA RAMANATHAN, Centre for the Study of Developing Societies.
Présenté par le CÉPI.
Gratuit. En anglais. Aucune inscription requise.
Au cours des deux dernières années, le gouvernement de l’Inde s’est affairé à concrétiser son objectif de recenser et conserver l’identité biométrique unique de chacun de ses 1,2 milliard de citoyens à l’aide d’une nouvelle technologie hautement sophistiquée. L’identité biométrique sera essentielle pour ceux, particulièrement les plus démunis, qui demandent l’accès à des services et bénéfices gouvernementaux. Présentée comme une initiative pour enrayer la corruption et procurer une identité légale aux tranches de population pauvres et marginalisées, la mesure a fait l’objet de critiques pour son potentiel d’abus, d’intrusion dans la vie privée des Indiens et pour le pouvoir accru de surveillance et de contrôle qu’elle confère à l’État.
Usha Ramanathan est chercheuse en droit et s’intéresse aux questions de pauvreté. Elle est associée au Centre for the Study of Developing Societies et a enseigné au Indian Law Institute. Basée à Delhi, elle écrit et s’exprime sur un éventail de problématiques de droits de la personne incluant la catastrophe de Bhopal, les déplacements de masse, les droits des pauvres, le droit à un procès juste et équitable, l’antiterrorisme et l’environnement. Elle a suivi de près l’évolution du projet d’identité biométrique unique et s’est prononcée sur le sujet sur plusieurs tribunes.
Audio
[audio:http://web20.uottawa.ca/academic/socialsciences/cepi-cips/Ramanathan_20120516.mp3]