
Date: 29 septembre 2025 - 15h30 à 17h00
Lieu: FSS 4004 et en ligne, 120 Université Privé, Université d\'Ottawa
Présenté par le CÉPI, le Réseau de recherche sur le genre, la paix et le développement, le Réseau de recherche sur les femmes, la paix et la sécurité et le Groupe des 78
La Politique d’aide internationale féministe (PAIF) du Canada a été annoncée en 2017, suivie de plusieurs autres engagements à l’appui de la politique étrangère féministe du Canada. Par exemple, « le programme pour les femmes, la paix et la sécurité est au cœur de la politique étrangère féministe du Canada, qui comprend la Politique d’aide internationale féministe et la Politique de défense » (Gouvernement du Canada, 2024). Après huit années de programmation, de débats et de discussions multisectorielles, le moment est venu de réfléchir à ce que nous avons appris jusqu’à présent de la PAIF du Canada.
Cet événement vient compléter une analyse riche et détaillée du discours politique en se concentrant sur certaines des expériences pratiques des organisations chargées de la mise en œuvre des programmes dans le cadre de la PAIF, ainsi que sur les réflexions critiques et analytiques d’universitaires et de praticiens.
Le panel s’appuie sur des événements précédents organisés par le Réseau de recherche sur le genre, la paix et le développement et le Centre d’études en politiques internationales (CÉPI), notamment l’événement du 30 avril 2025 organisé par de jeunes chercheurs et intitulé « Que pouvons-nous apprendre de la manière dont la PAIF du Canada atterrit en Amérique latine et dans les Caraïbes ? ». L’un des thèmes majeurs qui est ressorti de cet événement précédent était l’importance d’une approche féministe du développement, telle que décrite par les organisations partenaires en Haïti, en Jamaïque/CARICOM et en Colombie, en particulier lorsqu’elle est associée à un engagement à tenir compte des priorités féministes locales des pays partenaires. Voir également le blog du 6 juin 2025 rédigé par ces intervenants.
D’autres réflexions importantes sur la politique étrangère féministe enrichissent notre discussion sur la PAIF du Canada, notamment l’événement du 11 septembre 2025 intitulé Renforcer la représentation des femmes dans la diplomatie : Défis et solutions politiques ; la note d’août 2025 de Lilly Nicholls intitulée « How FIAP Broke Glass Ceilings in Canadian Diplomacy – And Should Go Further » ; et l’analyse de Beth Woroniuk du 21 août 2025 : Canada, Financing for Development and Gender Equality: Looking for Leadership.
Le Réseau de recherche sur le genre, la paix et le développement (qui fait partie du Centre d’études en politiques internationales de l’Université d’Ottawa) et le Groupe des 78 vous invitent à vous joindre à nous pour cette nouvelle conversation importante au cours de laquelle nous réfléchirons à certaines des réussites des programmes financés dans le cadre du PAIF, aux leçons apprises et aux priorités pour les initiatives futures.
Présentatrices du panel :
Rita Morbia est codirectrice chez Inter Pares. Elle travaille sur des questions liées aux droits des femmes, au développement du mouvement féministe et à la santé, y compris les droits sexuels et reproductifs, au Canada, en Afrique et en Asie. Elle collabore actuellement avec des militantes, notamment aux Philippines et au Soudan, sur l’accès aux soins de santé, l’autonomie corporelle et la participation politique des femmes. Rita est actuellement co-trésorière de la Coalition canadienne de la santé, une organisation qui se consacre à la protection et à l’expansion du système de santé public canadien.
Eileen Alma est directrice générale du Coady Institute, à l’Université St. Francis Xavier. Elle travaille au Coady depuis 2013 et occupait auparavant le poste de directrice du Centre international pour le leadership des femmes au Coady Institute, où elle supervisait les programmes et les partenariats sur le leadership des femmes et l’égalité des sexes à l’échelle nationale et internationale, y compris les initiatives destinées aux femmes leaders et aux communautés autochtones, ainsi que le développement du programme Circle of Abundance. Eileen possède 30 ans d’expérience interdisciplinaire dans le développement, la gestion, la recherche et la mise en œuvre de programmes internationaux. Avant de rejoindre le Coady Institute, Eileen a travaillé pendant vingt ans au Centre de recherches pour le développement international (CRDI), plus récemment en tant que chargée de programme dans le domaine des politiques sociales et économiques. Eileen est actuellement coprésidente du conseil d’administration de Cooperation Canada, une organisation nationale représentant plus de 90 organisations de la société civile à travers le Canada qui travaillent dans le secteur du développement international et de l’aide humanitaire. Au niveau local, à Antigonish, en Nouvelle-Écosse, elle est actuellement présidente du conseil d’administration des Amis de la bibliothèque d’Antigonish (FoAL). Eileen est titulaire d’une maîtrise en analyse et gestion des conflits (ethno-politique) de l’université Royal Roads, ainsi que d’un certificat de maîtrise en gestion de projet de la même université.
Shaheen Anam est une militante bangladaise des droits humains et directrice exécutive de la Fondation Manusher Jonno. Elle a travaillé pour le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le Programme des Nations Unies pour le développement au Bangladesh. Elle est associée à l’Institut BRAC pour la gouvernance et le développement. Elle est coordinatrice du Réseau des femmes d’Asie du Sud pour le développement des compétences, des moyens de subsistance et de l’entrepreneuriat. Anam a reçu le titre de membre honoraire de l’Ordre très excellent de l’Empire britannique du gouvernement du Royaume-Uni en février 2025.
Sheila Rao est anthropologue socioculturelle et consultante en coopération internationale spécialisée dans l’analyse féministe du changement organisationnel, des politiques de développement et de la recherche sur les systèmes alimentaires. Elle enseigne le genre et le changement social, l’anthropologie culturelle et la justice alimentaire, et écrit sur le changement organisationnel, les politiques de développement, la souveraineté alimentaire et l’éthique des soins en agroécologie. Basée à Ottawa, elle travaille actuellement avec le Centre pour la conservation et le développement autochtones (CICADA) de l’Université McGill et collabore étroitement avec Seed Change en tant que conseillère en matière de genre pour leur projet en Afrique de l’Est, Rural Women Cultivating Change (RWCC). Le Dr Rao consulte régulièrement des organisations internationales qui œuvrent au renforcement des pratiques et des mouvements féministes, ainsi qu’au changement des systèmes alimentaires. Elle siège actuellement au conseil d’administration de Farm Radio International.
Brianna Parent Long est responsable des politiques et du plaidoyer chez Action Canada pour la santé et les droits sexuels et doctorante au département de sciences politiques de l’université Carleton. Ses recherches et ses intérêts professionnels portent sur la politique canadienne d’aide étrangère, la promotion mondiale de la santé et des droits sexuels et reproductifs, les mouvements féministes de la société civile et l’impact des acteurs anti-genre. Plus précisément, sa thèse examine comment les ONG canadiennes de développement ont géré l’évolution des priorités en matière d’aide étrangère parallèlement à l’influence croissante des mouvements anti-genre.
Discutantes :
Rebecca Tiessen est professeure à l’École de développement international et d’études mondiales de l’Université d’Ottawa, ancienne présidente de l’Association canadienne pour l’étude du développement international (CASID), codirectrice du Réseau de recherche sur le genre, la paix et le développement (uOttawa) et codirectrice du Réseau de recherche sur les femmes, la paix et la sécurité (national). Ses domaines de spécialisation comprennent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la politique canadienne d’aide étrangère, la politique étrangère féministe et le volontariat pour le développement. Ses recherches récentes portent sur le rôle et l’impact des acteurs transnationaux sur les résultats en matière d’égalité des sexes dans les pays du Sud. Elle a édité plusieurs ouvrages et publié de nombreux articles dans des revues, notamment le Canadian Journal of Development Studies, où elle a édité un numéro spécial sur l’épanouissement féministe.
Loretta Baidoo est doctorante à l’École de développement international et d’études mondiales de l’Université d’Ottawa. Ses intérêts et ses expériences portent principalement sur les approches féministes, décolonisées, axées sur les forces et menées par les communautés. La thèse de doctorat de Loretta examine l’impact des politiques de développement féministes canadiennes et allemandes sur les politiques nationales en matière d’égalité des sexes dans les pays du Sud, en explorant la traduction, la mise en œuvre et la poursuite de résultats transformateurs en matière d’égalité des sexes.
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