Date: 3 février 2015 - 4:00 pm
Lieu: FSS6032, 120 University Private, Ottawa
STEPHANIE CARVIN, Professionnelle en résidence, Centre d’études en politiques internationales.
Présenté par le CÉPI.
Gratuit. En anglais. Aucune inscription requise. Les places sont limitées et disponibles sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
Baladodiffusion:
[audio:http://web20.uottawa.ca/academic/socialsciences/cepi-cips/Stephanie Carvin_20150203.mp3]
Depuis leur création en tant que république, les États-Unis ont cherché à concilier deux impératifs contradictoires quand vient le moment de rentrer en guerre. Le premier est de préserver à tout prix la sécurité des États-Unis, ses valeurs et son mode de vie, menant à faire briller lepays comme exemple au monde entier. Le deuxième est de se conduire d’une manière libérale démontrant « un respect décent pour les opinions de l’humanité », suivant les normes internationales et la primauté du droit. Les États-Unis se tournent à plusieurs reprises vers la technologie pour concilier ces deux impulsions, mais les résultats sont souvent mélangés. Malgré son bilan, les États-Unis continuent à aspirer à la technologie pour mener des guerres propres, sinon « facile », avec peu de coût humains, de trésor, ou de réputation. Tout en réfléchissant sur l’histoire des guerres américaines, cette conférence fait valoir 10 leçons clés à prendre en compte par les décideurs politiques occidentaux ayant un intérêt d’utiliser la force.
Stephanie Carvin est Associée de recherche 2013-2015 au Centre d’études en politiques internationales à l’Université d’Ottawa. Elle détient un doctorat en relations internationales de l’Institution London School of Economics et est l’auteur Prisoner’s of America’s Wars: From the Early Republic to Guantanamo. (Oxford/Hurst 2010). Son dernier livre intitulé Law, Science, Liberalism and the American Way of Warfare (Cambridge 2014) est co-écrit par Michael J. Williams.