Date: 11 août 2015 - 12:00
Lieu: online
WILLIAM WALTERS, Université Carleton.
Présenté par le CÉPI et le Réseau théories internationales (RTI).
Gratuit. En anglais. Aucune inscription requise. Les places sont limitées et disponibles sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
La théorie de l’acteur-réseau et la « gouvernementalité » ont contribué à une nouvelle compréhension des publics dont les objets et les pratiques matérielles sont prises au sérieux. Nous ne pouvons plus supposer que les publics sont composés de valeurs, d’opinions, d’esprits et de textes. Cette recherche tente de déterminer ce que les obstacles du secret politique pourraient apporter à l’étude des publics. Elle soulève deux questions en particulier. Tout d’abord, comment devrions-nous donner un sens à des objets qui permettent d’atteindre le pouvoir sur les publics, non par leur présence, mais par leur absence suite aux rumeurs cachées ou obscures? Deuxièmement, comment est-ce que les présomptions libérales apparemment fondées sur la recherche des publics, sont-elles contestées lorsque nous reconnaissons qu’amener les choses devant le forum peut être une question de vie et de la mort. Exposer les secrets publics exige souvent un courage incroyable. Pour répondre à ces questions, la recherche tire des exemples de la Commission du 11 septembre et fait valoir que cette enquête publique est un événement politique fascinant en tant qu’étude sur la confection de nouveaux publics et d’opacités.
William Walters est professeur à l’Université Carleton entre les domaines de la science politique et sociologie. Initialement formé en tant que chimiste à l’Imperial College, il a étudié la politique au City University de New York, et à l’Université York à Toronto. Le professeur Walters a écrit et édité de nombreux livres, dont le plus récent Governmentality: Critical Encounters (Routledge 2012). Il a publié de nombreux articles dans des domaines tels que les études de la citoyenneté, de la sociologie politique, la « gouvernementalité », les frontières et la migration, et des études de sécurité. Son travail a été traduit en six langues, et republié dans de nombreuses collections éditées. Il est co-éditeur de la série de livres Mobility & Politics (Palgrave Macmillan), et actif dans les comités de rédaction des revues Economy & Society, Citizenship Studies, Foucault Studies, Materiali Foucaultiani, and Palgrave Communications. En plus de ses recherches sur les politique du secret, il est engagé dans des projets de collaboration sur les logistiques et les infrastructures de la migration.
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