Date: 20 février 2025 - 13h00 à 14h30
Lieu: FSS 4004, 120 Université Privé, Université d\'Ottawa
Veuillez noter que cet événement n’aura plus lieu le 20 février, en raison de circonstances imprévues. L’événement sera reprogrammé en tant qu’événement virtuel. Nous vous remercions de votre attention.
Présenté par le CIPS et le Réseau en études de sécurité
Cette conférence comprendra deux présentations :
Ranjan Datta – La recherche antiraciste et décoloniale en tant que transformation cérémonielle : Du point de vue d’un colon de couleur
Cette présentation explore la manière dont les approches de recherche décoloniales et antiracistes sont essentielles pour des cérémonies de transformation significatives dans la recherche communautaire, tant dans le Sud que dans le Nord. Elle met en lumière le rôle transformateur des chercheurs de couleur qui s’attaquent aux héritages coloniaux et aux inégalités raciales tout en créant une solidarité avec les communautés indigènes et les minorités basées sur la terre. Centrée sur la responsabilité relationnelle, la présentation examine comment les cadres décoloniaux remettent en question les pratiques occidentales en matière de connaissances et favorisent la transformation des processus de recherche. Les méthodologies antiracistes démantèlent l’injustice, centrent les besoins des communautés et jettent un pont entre les luttes mondiales pour la justice. En mettant en œuvre ces approches, les chercheurs peuvent contribuer à la production de connaissances réactives et transformatrices et à la résilience des communautés.
Jebunnessa Chapola – Connaissances féministes autochtones, antiracistes et décoloniales : Une voie vers la durabilité et la résilience climatique
Les connaissances autochtones, antiracistes et féministes décoloniales sont essentielles pour sensibiliser aux pratiques durables et renforcer la résilience climatique. Cette présentation souligne que les pratiques écologiques traditionnelles et les systèmes de connaissances des peuples autochtones offrent des solutions vitales aux questions liées au changement climatique et à la durabilité, dans une optique féministe antiraciste et décoloniale. Cette sagesse a été transmise de génération en génération et fournit des informations importantes sur la gestion des terres et de l’eau, la conservation de la biodiversité et la restauration des écosystèmes. La présentation soulignera l’importance de s’engager dans une éducation basée sur la terre et d’adopter un état d’esprit décolonial pour apprendre des communautés indigènes. L’intégration du savoir autochtone dans les initiatives mondiales sur le climat est essentielle pour atteindre les objectifs de durabilité et promouvoir l’équité sociale. Cette recherche soutiendra que les communautés racialisées de nouveaux arrivants devraient explorer la manière dont les connaissances indigènes peuvent renforcer l’action climatique, la résilience et le développement durable à l’échelle mondiale.
Conférenciers :
Ranjan Datta est titulaire d’une chaire de recherche (CRC) en recherche communautaire sur les catastrophes à l’Université Mount Royal, en Alberta, au Canada. Engagé depuis plus de 17 ans dans la recherche communautaire, le Dr Datta a apporté des contributions significatives dans divers domaines, notamment la recherche communautaire sur les catastrophes, l’adaptation, la durabilité environnementale, en croisant des communautés autochtones et non autochtones au Canada, au Ghana, au Bangladesh et en Inde. Son leadership a joué un rôle essentiel dans l’avancement des initiatives d’adaptation aux catastrophes menées par les communautés à l’échelle mondiale. Soutenus par un solide réseau de communautés interculturelles, d’universitaires et de professionnels, les efforts de collaboration de M. Datta sont voués au succès. Grâce à la recherche interdisciplinaire et à son engagement indéfectible en faveur de la durabilité de l’environnement mondial, M. Datta continue de mener des initiatives de recherche percutantes dans le monde entier.
Jebunnessa Chapola est une chercheuse et une éducatrice issue d’une communauté de couleur. Elle continue d’apprendre par le biais de l’éducation fondée sur la terre tout au long de sa vie. Elle est une féministe antiraciste et décoloniale. Son expertise en matière de recherche englobe un large éventail de domaines, notamment la réconciliation environnementale, le féminisme transnational, la théorie et la pratique antiracistes, ainsi que les solutions au changement climatique mises en œuvre par les femmes autochtones. Ces domaines d’intérêt soulignent son engagement inébranlable en faveur de la responsabilité interculturelle, de l’équité entre les sexes, de la justice sociale et de la résilience environnementale.
Président :
Philippe Frowd est professeur associé à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa.
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