Date: 31 octobre 2013 - 3:30 pm
Lieu: online
Présenté par le CÉPI et le Réseau de recherche sur les États fragiles (RRÉS).
Gratuit. En anglais, avec période de question bilingue. Aucune inscription requise. Les places sont limitées et disponibles sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
PAUL ALEXANDER HASLAM, Professeur à l’École de développement international et mondialisation, Université d’Ottawa.
NASSER ARY TANIMOUNE, Professeur à l’École de développement international et mondialisation, Université d’Ottawa.
JEAN DAUDELIN, Professeur au Norman Paterson School of International Affairs (NPSIA), Université Carleton, présentera ses commentaires sur la recherche.
L’étude de cas sur le conflit social entre les sociétés minières et les communautés voisines a produit un riche ensemble d’hypothèses. Cet article cherche à se baser sur les travaux d’études de cas à travers une analyse statistique des déterminants de conflits sociaux au niveau local dans le secteur minier en Amérique latine. Nous évaluons trois hypothèses alternatives issues de la littérature d’études de cas concernant les principaux déterminants du conflit social dans des propriétés minières: les facteurs au niveau des entreprises, les questions de subsistance, et les explications socio-économiques. Les deux premières hypothèses sont fortement soutenues par l’analyse, alors que nous constatons qu’il y a peu de soutien reliant la pauvreté au conflit. L’analyse est basée sur notre propre jeu de données de 783 propriétés minières géo-localisés, au stade de la faisabilité et au stades supérieurs (l’univers complet des entreprises reconnues comme opérationnelle en Amérique latine), comprenant des informations du SIG sur l’environnement et sur l’utilisation des terres autour de la propriété, les caractéristiques socio-économiques sous-nationales de la population, les caractéristiques des propriétés d’entreprises et des propriétés minières, ainsi que de l’information sur les conflits sociaux connus.