Date: 7 mars 2014 - 12:00 pm
Lieu: en ligne et FSS 4004
JOANNA HARRINGTON, l’Université d’Alberta.
Présenté par le Groupe de droit international de la Faculté de droit et le CÉPI.
Gratuit. En anglais. Aucune inscription requise. Les places sont limitées et disponibles sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
Audio:
[audio:http://web20.uottawa.ca/academic/socialsciences/cepi-cips/Harrington_20140307.mp3]
En 2005, le principe a été approuvé que chaque état, comme la communauté internationale, ait la « responsabilité de protéger » ses populations contre les crimes d’atrocités massives de génocide, de guerre, de nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité. Malgré son approbation, plusieurs états ont encore des inquiétudes à ce sujet, surtout lorsque sa mise-en-œuvre implique l’emploi de la force. Dans cette présentation, fondée sur un chapitre de l’œuvre prochaine – Hilary Charlesworth, et al, Strengthening the Rule of Law through the UN Security Council (Cambridge University Press, 2014) – Joanna Harrington examinera la proposition du Brésil, suite à l’intervention libyenne en 2011, d’unir le concept de la « responsabilité en protégeant » et le concept existant de la responsabilité de protéger. Le rapport de 2012 du secrétaire-général de l’ONU sur le troisième et dernier pilier de la mise-en-œuvre de la responsabilité de protéger sera aussi mentionné, en vue de distiller les leçons des discussions inspirées en grande partie par l’initiative brésilienne. Le chapitre propose que plusieurs avantages puissent advenir de réformes procédurales. Effectivement, celles-ci ont la capacité d’améliorer la légitimité perçue du processus de prise de décision de l’ONU et ne devraient pas être négligées lors de futures tentatives de développement de la responsabilité de protéger.
Joanna Harrington est professeure dans la Faculté de droit et une doyenne associée dans la Faculté d’Études et de Recherche Supérieures à l’Université d’Alberta. Elle détient une licence de l’Université de la Colombie-Britannique, un Juris Doctor de l’Université de Victoria, et un doctorat en droit de l’Université de Cambridge, où elle fut une boursière Tapp. Entre 2006 et 2008, elle fut boursière-en-résidence à la Direction générale des affaires juridiques dans ce qui était à l’époque le Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, représentant le Canada dans des négociations internationales devant les Nations unies, l’Organisation d’états américains, et l’Assemblée des États Parties pour le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Elle a travaillé en tant que consultante pour le British Council, pour la Commission canadienne des droits de la personne, pour le Programme des Nations unies pour le développement, et pour l’ancien Judicial Studies Board of England and Wales (maintenant le Judicial College). Avant sa carrière comme universitaire juridique, elle fut juriste pour un membre de la Chambre des Lords pendant le premier terme de l’administration Blair.