par Gilles Dorronsoro
Feuillet de travail du CÉPI, juillet 2009

  • Malgré l’ajout de troupes américaines cette année, il y a eu un manque flagrant d’innovation stratégique dans la mission en Afghanistan.
  • Les acteurs ont failli dans leur compréhension des dynamiques politiques et sociales du pays. Les Talibans sont un phénomène principalement autochtone en Afghanistan et la présence des troupes de l’OTAN alimente l’insurrection.
  • Il ne reste que très peu de temps pour changer la dynamique du conflit. Comme premier pas vers un éventuel retrait, l’OTAN devrait s’affairer à redéployer ses forces dans les villes et dans des régions plus stables du pays; là où il y a possibilité de faire une différence.
  • Plus d’attention devrait être portée au renforcement du gouvernement central de l’Afghanistan plutôt qu’au renforcement de la périphérie.

 Version intégrale (disponible en anglais seulement)

Gilles Dorronsoro est professeur de science politique à l’Institut d’études politiques de Rennes, France, et professeur invité au Carnegie Endowment for International Peace à Washington, D.C.

Publié dans le cadre du projet Afghanistan: Peut-on atteindre un résultat durable?.