par Madelaine Drohan
Note du CÉPI No. 7, janvier 2010
- Le gouvernement fédéral s’est efforcé pendant 10 ans pour élaborer un mécanisme qui assurerait que toutes les compagnies minières canadiennes respectent et supportent les droits économiques, sociaux, environnementaux et humains dans leurs opérations à l’étranger.
- Ayant rejeté le consensus durement gagné entre les compagnies minières et leurs critiques sur un cadre d’imputabilité acceptable, le gouvernement a répondu inadéquatement, laissant encore les populations des pays en voie de développement vulnérables aux abus sans réparation, permettant aux compagnies responsables d’être mêlées à celles coupables, et ternissant l’image du Canada à l’étranger.
- Alors que le Canada est resté pratiquement inerte lors de la dernière décennie, beaucoup de recherches et de réflexions ont été faites à l’international, spécialement par John Ruggie, Représentant spécial des Nations unies sur les entreprises et les droits humains. Le gouvernement devrait utiliser ses suggestions détaillées pour les entreprises attendues en 2011 en tant que fondement pour une politique plus complète et utile.
Version intégrale (disponible en anglais seulement)
Madame Drohan est journaliste et une auteure primée qui a couvert les affaires, l’économie et la politique au Canada, en Europe et en Afrique. Elle est présentement correspondante à Ottawa pour The Economist.