Date: 28 février 2019 - 10h30 à 12h
Lieu: FSS 4007, 120 Université Privé
Présenté par le CÉPI
Rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat : Le réchauffement de la planète de 1,5℃
Suite à la publication récente du Rapport spécial du GIEC : Le réchauffement climatique de 1,5℃, il y a eu un afflux de nouvelles dans les médias populaires ; avec en une de titre : « Nous avons 12 ans pour limiter la catastrophe du changement climatique, prévient l’ONU » (ce dernier extrait du Guardian, le 8 octobre 2018). Le rapport identifie la nécessité de « changements rapides, profonds et sans précédent dans tous les aspects de la société » afin de maintenir le monde à moins de 1,5 °C du réchauffement des niveaux préindustriels. Les courbes de réduction des émissions de CO2 présentées dans le rapport offrent une image frappante de la réalité et mettent en évidence la nécessité d’un changement de comportement de la civilisation mondiale au cours des prochaines années pour limiter l’ampleur des ravages qui en résulteront tant sur les humains que sur les écosystèmes naturels.
En dépit de la pertinence scientifique indéniable de réduire les émissions de CO2 à zéro au cours des prochaines décennies, le rapport soulève un certain nombre de questions sociales, politiques et économiques pour les responsables politiques, les chercheurs en politique climatique et les citoyens du monde concernés :
Que restera-t-il exactement à la civilisation mondiale « dans douze ans », et comment devrions-nous relever ce défi de manière équitable ?
Quelles sont les implications plus générales pour la mondialisation moderne — à la fois des changements climatiques attendus et des transformations humaines nécessaires pour atténuer le réchauffement planétaire ?
Quel rôle les institutions de gouvernance mondiale peuvent-elles ou devraient-elles jouer pour favoriser les types de transitions systémiques demandées dans le rapport du GIEC ?
Et que se passera-t-il si les objectifs de réduction des GES suggérés par le GIEC ne sont pas atteints ?
Président et modérateur :
Ryan Katz-Rosene, professeur adjoint et chercheur principal au CÉPI, Université d’Ottawa, et coprésident, Association canadienne d’études environnementales.
Panélistes
Kirsten Zickfeld, professeure agrégée, Département de géographie, Université Simon Fraser (et l’une des auteures canadiennes ayant contribué à SR15). Participera en direct de Vancouver.
Prakash Kashwan, professeur agrégé, Département de sciences politiques de l’Université du Connecticut, Storrs
Teresa Kramarz, professeure agrégée, Munk School of Global Affairs and Public Policy, Université de Toronto ; et codirectrice, Environmental Governance Lab
Nathalie Chalifour, professeure agrégée, Faculté de droit, Université d’Ottawa ; et codirectrice, Centre for Environmental Law and Global Sustainability.