Date: 10 novembre 2022 - 14h00 à 15h30
Lieu: FSS 4004 et Zoom
Si vous préférez assister à l’événement en ligne, voici le lien Zoom : https://uottawa-ca.zoom.us/j/95541338994?pwd=RFBJcUF6OC95UXh4S1dUMVVwVWxEZz09
Présenté par le CÉPI et l’École de développement international et mondialisation
Depuis que la Suède a adopté en 2014 une politique étrangère féministe, plusieurs autres pays ont annoncé leur intention de mettre en place leur propre politique étrangère féministe, notamment l’Espagne, le Luxembourg, la Libye, la Suède, le Canada, la France et le Mexique. Au total, plus de 30 gouvernements et réseaux travaillent à faire avancer les politiques étrangères féministes, comme l’Australie, les Pays-Bas et l’Écosse.
Les quatre panélistes examineront les stratégies employées dans divers pays pour promouvoir des politiques étrangères féministes, l’importance des engagements politiques féministes pour atteindre les objectifs de développement durable, les relations transnationales nécessaires à leur mise en œuvre efficace et les implications des priorités de la politique étrangère féministe pour les communautés les plus marginalisées dans le monde.
L’événement se déroulera en anglais.
Conférencières :
Claire Duncanson est Maître de conférences en relations internationales, Université d’Édimbourg. Les intérêts de recherche de Claire se situent à l’intersection de la sécurité internationale, de la théorie des relations internationales et de la politique du genre. Ses travaux appliquent de nouvelles idées théoriques sur le féminisme, le genre et les masculinités aux questions internationales actuelles, telles que les interventions militaires, la consolidation de la paix et la prolifération nucléaire. Son projet actuel, avec Carol Cohn au Consortium sur le genre, la sécurité et les droits de l’homme, vise à créer une feuille de route féministe pour une paix et une planète durables. Parmi ses publications récentes, citons son dernier ouvrage, Gender and Peacebuilding, avec (Polity Press, 2016) et Forces for Good ? Military Masculinities and Peacebuilding in Afghanistan and Iraq (Palgrave Macmillan, 2013). Pour plus d’informations, veuillez consulter le site https://www.sps.ed.ac.uk/research/cop26/claire-duncanson.
Beth Woroniuk est la vice-présidente des politiques du fonds pour l’égalité. Dans le cadre de son travail, elle milite en faveur d’une augmentation et d’une amélioration des ressources destinées aux organisations de femmes et aux mouvements pour la justice entre les sexes, ainsi que pour des politiques étrangères féministes efficaces. Beth a travaillé de manière intensive sur les approches féministes de la paix et de la sécurité et préside actuellement le Réseau Femmes, Paix et Sécurité-Canada. Pendant plus de 25 ans, Beth a conseillé et travaillé avec des agences d’aide bilatérale, des entités de l’ONU et des ONG, renforçant leur travail sur l’égalité des sexes et les droits des femmes dans de nombreux contextes et pays. Elle a développé des outils analytiques, soutenu l’élaboration de politiques, effectué des recherches, rédigé des blogs, mené des évaluations, organisé, fait du lobbying et témoigné devant le Parlement canadien. Beth a vécu et travaillé au Nicaragua, une période qui a eu un impact formateur sur sa compréhension de l’organisation et de l’analyse féministes. Beth a fait des études en sciences politiques et en économie et est diplômée de l’Université de Saskatchewan et de l’Université de Toronto. Elle est basée à Ottawa, au Canada. Vous pouvez la suivre sur Twitter @bethottawa.
Rebecca Tiessen est professeure à l’École de développement international et de mondialisation de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur l’inégalité des sexes, la sécurité et les principes féministes dans des contextes transnationaux. Son plus récent ouvrage, innovations en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes : Comprenant le rôle des volontaires du développement international en tant qu’acteurs transnationaux (coédité avec Benjamin J. Lough, Tiffany Laursen, Khursheed Sadat) a été publié par Nomos en 2020 ; La politique étrangère féministe du Canada : De l’engagement à la contribution (numéro spécial coédité avec Heather Smith et Liam Swiss) publié dans International Journal, septembre 2020 ; et » Vers une vision transformatrice du genre et de la politique internationale canadienne : Le rôle et l’impact des activistes féministes de l’intérieur » (co-rédigé avec Nnenna Okoli), à paraître dans International Journal.
Safo Musta est une étudiante diplômée de l’École de développement international et de mondialisation de l’Université d’Ottawa. Sa thèse de maîtrise explore l’impact de l’aide canadienne à la jonction du genre et de la justice transitionnelle en Colombie à travers une lentille institutionnaliste féministe. Pour son projet de maîtrise en 2022, elle a effectué un travail de terrain près de l’Universidad de los Andes à Bogotá, en Colombie, où elle a interviewé des organisations locales et des bénéficiaires de projets financés par le Canada sur l’impact de ces projets dans l’ère post-accord de paix. Dans le passé, Safo a travaillé dans des programmes de développement dans les Balkans et a obtenu des diplômes d’études supérieures de la Temple Law School à Philadelphie, PA, aux États-Unis et de la Riga Graduate School of Law à Riga, en Lettonie.
Présidé par:
Margaret Jenkins est Professionnelle en résidence à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Elle est actuellement consultante internationale auprès d’ONU Femmes et travaille à l’élaboration du Plan d’action régional sur les femmes, la paix et la sécurité pour la région de l’ANASE. Elle a obtenu son doctorat en 2010 à l’Université de Toronto. Margaret a été chargée de recherche à l’Institut pour les femmes, la paix et la sécurité de l’Université de Georgetown et au programme sur les femmes et les politiques publiques de la Harvard Kennedy School, et elle a été professeure invitée à l’Université d’Europe centrale (Budapest) de 2014 à 2018. Ses recherches portent sur le genre et les politiques publiques, ainsi que sur les travaux universitaires sur la justice et le pluralisme.
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