Aujourd’hui, le Groupe d’étude sur l’éducation mondiale, un groupe autonome qui réunit des dirigeants d’établissements d’enseignement supérieur, des dirigeants d’entreprises et des experts en politique, a lancé une étude marquante sur l’apprentissage à l’étranger pour les jeunes canadiens.
L’étude, nommé Éducation mondiale pour les canadiens: Outiller les jeunes Canadiens pour leur réussite au Canada et à l’étranger, rendue publique aujourd’hui, propose une augmentation substantielle de la participation des étudiants postsecondaires à l’apprentissage à l’étranger. Pour relever les défis d’un monde qui devient de plus en plus complexe et compétitif, il faut préparer les jeunes canadiens et le Canada, ce qui dépend largement de ces expériences à l’étranger. L’étude jette une lumière sur la façon dont l’éducation mondiale contribuerait à:
- Favoriser les compétences du 21e siècle que les entreprises Canadienne recherchent chez les employés: l’adaptabilité, la résilience, le travail d’équipe, la conscience interculturelle et les compétences en communication.;
- Établir des liens à l’échelle mondiale, qui sont exigés du Canada afin d’être compétitif dans un monde de puissances émergentes et de divers partenaires de commerce;
- Renforcer les valeurs d’ouverture et d’inclusion essentiels à une société canadienne diversifiée et prospère, surtout durant cette période d’intolérance croissante.
Selon Roland Paris et Margaret Biggs, les coprésidents du Groupe d’étude : « le temps est venu pour le Canada de traiter l’apprentissage à l’étranger comme une priorité nationale. Il faut absolument que les étudiants canadiens acquièrent les compétences cruciales et développent des connexions à l’échelle mondiale en faisant leurs études et en travaillant à l’étranger ».
Les pays homologues tels que les États-Unis, l’Australie et les membres de l’Union Européen ont tous lancé des stratégies ambitieuses pour l’éducation mondiale et ils ont déjà connus d’impressionnants résultats.
L’étude fait appel à une stratégie canadienne en matière d’éducation mondiale comportant des objectifs clairs:
- Augmenter de 11 à 25 pour cent le taux d’étudiants canadiens qui participent aux programmes d’apprentissage à l’étranger sur 10 ans;
- Pour encourager un tel changement, créer une nouvelle initiative – Expérience mondiale Canada – pour aider, 15 000 étudiants postsecondaires canadiens par année à étudier ou travailler à l’étranger pendant la durée de leurs études, ce nombre passant à 30 000 par année en 10 ans;
- Fixer la cible que la moitié des étudiants participant à l’initiative Expérience internationale Canada se rendent dans les pays émergents au cours de la prochaine décennie; and
- Fournir un appui ciblé aux étudiants qui éprouvent des difficultés à participer aux programmes d’apprentissage à l’étranger afin que tous les jeunes canadiens aient accès aux avantages de l’éducation mondiale.
L’étude définit les éléments d’un partenariat pancanadien dirigé par le gouvernement fédéral. Les gouvernements provinciaux et fédéral, les administrateurs d’universités et de collèges, les professeurs et les étudiants, ainsi que le secteur privé ont tous un rôle à jouer.
L’étude complète est disponible ici.
Des éloges pour Éducation mondiale pour les Canadiens
« Si le Canada veut être compétitif dans un monde de plus en plus interconnecté et en changement rapide, la prochaine génération de leaders aura besoin d’expérience et de connexions pour travailler sur la scène internationale. Cette étude plaide en faveur de l’expansion de l’éducation et de l’expérience mondiale pour les jeunes canadiens, tout en nous mettant au défi de devenir un leader international dans ce domaine ». –Dominic Barton, Directeur de Gestion mondiale, McKinsey & Company
« L’apprentissage à l’étranger est crucial pour la création de compétences et d’alphabétisation culturelle dans un monde globalisé. Il s’agit non seulement d’une priorité économique, mais d’une priorité sociale et politique d’importance inestimable. Il faut que l’approche du Canada en vue de rendre l’apprentissage à l’étranger plus accessible aux étudiants canadiens soit davantage systématique » – La très honorable Kim Campbell, ancienne Première Ministre du Canada
« Au cours du 21e siècle, la prospérité du Canada dépendra de plus en plus de ses institutions et ses citoyens dans leur capacité d’agir à l’échelle internationale. Néanmoins, ce n’est qu’une faible proportion de jeunes canadiens qui partent étudier à l’étranger aujourd’hui. Il faut prioriser la préparation de la population croissante du Canada vers l’objectif de travailler avec succès à l’échelle nationale. Pour ce faire, les gouvernements, les institutions d’enseignements et les entreprises doivent motiver et fournir aux jeunes canadiens la possibilité de vivre et d’étudier à l’étranger afin qu’ils puissent mettre à profit au Canada leurs connaissances et leurs compétences acquises ». –L’honorable Perrin Beatty, Président et Chef de la direction, La Chambre du commerce du Canada
« À l’ère ou les frontières et les esprits se referment, le Canada devient un point de repère pour le monde en matière de partenariats de recherche, d’innovation, et de diplomatie. Au moment où le Canada cherche à promouvoir les relations économiques et politiques à l’international, il faut que la prochaine génération de leaders et d’innovateurs possède les compétences clés pour réussir au niveau mondial, y compris la connaissance de la culture d’entreprise, les compétences en langue, et la compétence interculturelle ». –Paul Davidson, Président-directeur général, Universités Canada
« Il faut encourager les jeunes à rechercher des expériences plus vastes et diverses à l’heure où la nature du travail et des compétences évolue. Une compréhension plus profonde des régions du monde en rapide croissance préparera la prochaine génération de canadiens pour relever les défis et mettre à profit les possibilités de l’avenir ». –L’honorable John Manley, Président et Chef de la direction, Conseil Canadiens des affaires
À propos du Groupe d’étude pour l’éducation mondial
Le Groupe d’étude sur l’éducation mondiale a été formé en sous la direction du Centre d’études en politiques internationales à l’Université d’Ottawa et de l’École Munk des affaires internationales à l’Université de Toronto
Coprésidents
Roland Paris (Chaire de recherche de l’Université en sécurité internationale et gouvernance, Université d’Ottawa) – coprésident
Margaret Biggs (boursière Matthews en politiques publiques mondiales, Université Queen’s) – coprésidente
Ann Buller (présidente, Collège Centennial)
Lisa Butler (dirigeante principale des talents et de la diversité, Manulife)
Marie-Claude Dumas (première vice-présidente, Ressources humaines, Groupe SNC-Lavalin)
Robyn Fila (gestionnaire de programme, Centre for Asie-Pacifique Initatives, Université de Victoria)
Claude Généreux (vice-président exécutif, Power Corporation et Power Financial)
Zabeen Hirji (dirigeante principale des ressources humaines, Banque Royale du Canada)
Nicole Lacasse (vice-rectrice associée, Activités académiques et internationales, Université Laval)
John McArthur (chercheur principal, Brookings Institution, et conseiller principal, Fondation des Nations Unies)
Santa Ono (président, Université de la Colombie-Britannique)
Katie Orr (directrice, NSCC International, Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse)
Sue Paish (présidente et chef de la direction, Lifelabs)
Morris Rosenberg (président, Fondation Pierre Elliot Trudeau)
Robert Summerby-Murray (président, Université Saint Mary’s)
Rebecca Tiessen (professeure agrégée, Université d’Ottawa)
Stephen Toope (ancien directeur, Munk School of Global Affairs, Université de Toronto)
Valerie Walker (vice-présidente, Politiques, compétences et talents, Conseil canadien des affaires)
Stephen Wallace (secrétaire du gouverneur général)
Chercheur associé: Jessica Cadesky, Stefanie Morris (Université d’Ottawa)
Coordonnatrice: Stéphanie Plante ([email protected])